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mercredi 19 novembre 2014

Dernière ligne droite avant le retour à la civilisation


Nous attaquons maintenant notre dernière journée de traversée pour rejoindre Ceduna, première vrai ville civilisée du South Australia. C'est également ici que le contrôle des fruits et légumes importés se font. Rien à déclarer ! Encore heureux car ça fait 2 jours qu'on est devenu végétariens. Nous jetons tout de même 1kg de patates à la benne avant une courte inspection du frigo par le Ranger. Puis nous reprenons la route jusqu'à ce que la mémoire de Steph s'illumine ! 

Steph : Bara, on va ou déjà ?
Bara : A Port Augusta puis Uluru non ? 
Steph : Euh, il me semble qu'il y avait un spot de plongée dans le coin, vers Port Lincoln de mémoire.
Bara : Port Lincoln ? Ca fait faire un détour de 800km quand même ! Nous n'avons pas trop le temps.
Steph : Franchement c'est un des deux spots unique au monde à ne pas louper !
Bara : Unique au monde ? Mais c'est pour voir quoi ?
Steph : Les Grand Requins Blancs....
Bara : ...
Steph : T'inquiète, nous serons dans une cage
Bara : ... Ok mais ca va être du 500$ encore cette histoire
Steph : Non, non, 435$ seulement... Et c'est moi qui invite !
Bara : Ok, c'est parti !
Steph : (C'est pas vrai elle a dit oui !!!)



Notre puce téléphonique Vodafone ne captant plus depuis notre départ d'Esperance, nous voilà donc à la recherche d'une puce d'un autre opérateur pour vérifier les dates disponibles de plongé. Telstra, le France télécom local sera notre nouveau partenaire de voyage après avoir mis près d'1h pour le faire fonctionner. Telstra c'est un peu le France télécom (Orange) australien. La zone de couverture est la plus importante, même au milieu du désert. Mais pour s'enregistrer, c'est digne de l'administration française : nom, prénom, adresse locale (touristes en road trip...), numéro de permis ?? pour téléphoner ??, couleur du string, j'en passe et des meilleures. Bref, après plus d'une demi-heure de conversation avec Adrian, notre opérateur à la voix efféminé, nous réussissons à faire fonctionner internet pour comparer "rapidement" les excursions. 

Stéphen découvre alors que le fedding (nourrissage des requins) ne semble pas autorisé ou tout du moins n'est pas proposé par les clubs ce qui risque de limiter l'intérêt de la plongée. Au prix de l'excursion ça nous refroidi un peu. Mais Port Lincoln en Australie avec Le Cap en Afrique du Sud sont les deux seuls spots au monde ou l'on peut approcher facilement le grand blanc toute l'année. Plus d'une heure de navigation sur internet plus tard, Stephen, sous la pression de Bara gardienne du temps, réserve donc une excursion chez Adventure Bay Charter. Ils proposent une réduction de 100$ en Novembre par rapport aux concurrents pour une prestations similaire. Rencard pris pour le lendemain matin nous enclenchons la seconde pour se taper encore 400 bornes avant la tombée de la nuit. 

Nous rejoignons un camping proche de Port Lincoln pour le coucher du soleil. Le camping est du type honesty box (paiement forfaitaire par soi même) mais pas avec des honesty guy's... Sachant que nous quitterons le camping de bon matin, évitant la tournée éventuelle du Ranger et après avoir déboursé près de 800$ pour la plongée, je ne culpabiliserai pas plus que ça, surtout avec l'aval de Bara qui pourtant est intraitable sur ce point ! La tendance latine déteindrait-elle sur son caractère ? Ou est-ce l'idée même d'aller taquiner le grand requin blanc qui lui donne envie de prendre des risques ?



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