La grande remontée de l’Est (Part II) : Saint Augustine - Savannah -Charlestone, trois villes sous influence Européenne

Nous continuerons donc notre aventure en Floride sous la pluie tropicale battante et les orages en direction de Saint Augustine. Bara est complètement stressée au volant (moi aussi, mais à cause de Bara ;), la visibilité est nulle et les voitures roulent entre 30 et 50 miles par heure (50 à 80 km/h) sur l’autoroute, sauf les camions américains qui te doublent à plus de 70 mph en te projetant des gerbes d’eau histoire de sceller ton sort au plus vite. Bref, la Floride sous la pluie c’est pas Top…

Nous arrivons maintenant sur la petite ville de Saint Augustine ou nous ferons une pause méridienne au sec après toutes ces émotions. La ville est très touristique et le moindre monument est payant. Je m’aventure sur le pont levis d’un fort et passe mine de rien le check point ou est inscrit sur de petite pancartes “beyond this point, ticket required”… Ca fait longtemps qu’il me démangeait de tester ce principe américains ou tout le monde est gentil, tout le monde est respectueux des règles… Pas de porte, pas de tourniquet, pas de fouille à l’entrée et hop, dans ce joli fort ! Bara me fait des gros yeux et restera en bas, ne voulant pas resquiller (c’est son côté féminin tchèque je pense). Du coup ca se confirme, nous sommes dans le monde des bisounours !! Personne ne me dit rien et je visite incognito ce fort. Au bout de 10mn j’en ressortirais, satisfait de ne pas avoir payé l’entrée de ce monument sans grand intérêt. En tout cas pour les petits budget, l’astuce fonctionne parfaitement ; )

Nous soulagerons par la suite notre estomac d’un “UFO Burittos” chez le Mexicain du coin et finirons chez son voisin glacier. Cornet ou Cup ? Cup please ! Euh, non le bol c’est un peut trop… Ah c’est pour une boule ? Et pour 2 boules ? Ok, c’est un saladier d’icecream… Ils ont vraiment un problème avec les mesures dans ce pays ! La glace s’avèrera très bonne au final et nous arriverons à la finir, non sans mal, en flânant dans les ruelles de cette petite ville charmante aux notes européennes mais un peu trop touristique à notre goût.


Nous terminerons le périple de cette journée par une dernière étape jusqu’à Savannah que nous rejoindrons en fin de journée. Nous avons la surprise d’être surclassé à notre arrivée dans un hôtel près de la base militaire. Nous profiterons de la salle de sport pour un bon footing et de HBO (le canal+ américain) pour revoir quelques films (Batman, Gravity) avant de rejoindre notre suite nuptiale ; ) 

La matinée du lendemain sera consacrée à la visite de cette jolie ville de Savannah dont les rues sont bien ombragées grâce aux nombreux chênes verts recouverts de mousse espagnole en suspension sur chaque branche. C’est du plus bel effet en tout cas, on se croirait dans une forêt enchantée ! 

De nombreux parcs agrémentés de fontaines sont de plus disséminés dans la ville et nous invitent à de très agréables moments de repos et de détente entre chaque visite architecturale ou culinaire… On comprend en tout cas pourquoi de nombreux retraités américains viennent se poser ici. Nous ferons une infidélité à Starbucks en nous dirigeant vers un expresso-bar inconnu ou nous goûterons un des meilleurs expresso de ces derniers jours, a tel point que nous en commanderons 2 autres. 

D’un point de vue architectural, les constructions en bois, propre aux états du sud-est des USA, style que nous avons découvert en arrivant en Louisiane, laissent la place à des villas d'époque en pierre de taille. Une dernière petite pause chez Outback, chaîne de resto australienne, et nous voilà repartis à destination de Charleston, prochaine étape de notre road trip ou nous avons réservé une auberge de jeunesse, seul hôtel ou plutôt “hostel” abordable proche du centre ville (60$/nuit quand même, hors week-end).

Charleston est une ville étudiante qui nous a semblé très animée à notre arrivée ce jeudi 17 juillet au soir. L’artère principale est peuplée de bar et pub accueillant différents groupes de musique qui nous convaincrons d’aller y jeter un œil malgré une fatigue latente. Nous en choisirons un au hasard qui sera une très agréable surprise culinaire (oui, oui, on aime les bonnes choses). Des enchiladas goûtues, un plat de coquilles saint-jacques gratinées au crabe bleu et accompagnées d’huitres pannées (une spécialité du coin) pour finir sur une merveilleuse crème brulée parfumée à la vanille, une des meilleures que nous avons dégustée tous territoires confondus (une deuxième s’il vous plait !) On nous confirme que le cuistot est 100% américain et n’a jamais mis les pieds en France… comme quoi les préjugés sont tenaces. Bref, quand on veut on peut et les américains ont tous les ingrédients pour manger plus que correctement. Il faut juste de la volonté. 

Les constructions en bois sont toujours majoritaires sauf pour les demeures les plus élaborées ou la pierre de taille est de rigueur, le long notamment du bord de mer (ou plutôt de l'océan). Décidément, cette côte Est des USA nous semble très Européenne que ce soit l’architecture des bâtiments liée au colonialisme, les petits centre historique ou la variété et la qualité culinaire des restaurants. Nous consacrerons le lendemain matin à visiter le front de mer et les quelques églises de la ville avant de retrouver une grande ville, une des places financière des USA : Charlotte !

Daytona Beach, Charlotte : NASCAR sinon rien !

Sunset behind the Charlotte skyline  -  Patrick Schneider Photography

Nous arriverons en fin de soirée sur Charlotte ou le traditionnel motel nous attendra. Nous posons les valises et allons arpenter cette ville ou les grattes ciels ont refait leur apparition. D'après les américains que nous avons croisé à la New Orléans, cette ville est devenue depuis quelques années une des places bancaires des USA et est en plein développement (crise ? Qui a parlé de crise ?) Côté touristique, nous nous limiterons au centre ville qui semble concentrer beaucoup de bureaux, sièges de banque et autre mais qui partage les rez de chaussée avec PUB, restaurants, bar à tapas bien animés en ce vendredi soir. Nous nous installerons donc dans un bar à vin pour finir la soirée tranquillement. 

Mais Charlotte c'est aussi le NASCAR ! 

Maître Stéphen, par l'adrénaline et l'odeur du bitume alléché, se lança donc dans une nouvelle quête de sensation forte à Charlotte motor speedway ! Après avoir consulté de nombreux sites, comparé les offres et moulte tergiversation face au tarif prohibitif et une météo capricieuse, je me décide à réserver un stage de pilotage de NASCAR pour 8 minutes d'adrénaline a plus de 150 mph (240 km/h) voir plus selon ses capacités... Ok, c'est la routine pour un motard mais quand même, ça reste tentant, et la barre mythique des 300 km/h reste jouable !

Le lendemain d'une nuit un peu agitée (la pression, le stress des vacances, vous savez...), nous aurons la mauvaise surprise d'être réveillés par un coup de fil nous annonçant le décalage dans l'après midi du stage de pilotage pour cause d'intempéries. Il est vrai que la pluie fait son apparition depuis ce matin par intermittence et vient détremper les routes. Vers 11h, nous profitons d'une accalmie pour rejoindre le circuit de Nascar et tenter notre chance. A peine arrivés et inscrit (d'autres ont eu la même idée) que nous sommes appelés pour une heure de briefing avant de pouvoir prendre les commandes. Bara sera à la fois la traductrice et la photographe de mes exploits même si je sens qu'elle se laisserait bien tenter au final par un ou deux tour de piste dans le siège passager. 

Débriefing Check ! ...enfin, à vrai dire j'ai pas tout compris à ce qu'ils m'ont dit et ma traductrice non plus, le langage automobile ne lui étant pas familier. Ils nous ont parlé vaguement d'une ligne blanche a ne pas toucher pour risque de tête à queue, que la boîte de vitesse était manuelle (dur dur pour les américains) et d'un bouton à utiliser en cas de ?? Après avoir questionné le mec, ils nous dit de ne pas s'en occuper. Bref, je vais faire la technique d'Alesi : à fond, à fond, à fond et on verra ce qu'il se passera pourvu que j'atteigne les 300 !! 


Les voitures attendent les premier pilotes lorsque mon bipeur s'active m'indiquant de me préparer. Combinaison Check ! Oreillettes Check ! Casque Check et en piste pour cette Xperience....  

 

...OU PAS ! 

Quoi ? La pluie refait son apparition ? On annule tout pour aujourd'hui !!!! Raaahhhhhhhhh j'étais tendu du string là ! Prêt à dévorer l'asphalte ! OK, on fait tomber la pression, on se fait confirmer l'annulation deux fois et on commence à revenir sur terre car il y a un autre problème... Le stage n'est pas remboursable et nous commençons à craindre le pire. Ne vous inquiétez pas, vous pouvez revenir dans les deux ans, sur n'importe quel circuit des US... Ou bien vous pouvez revendre la place a quelqu'un d'autre ! Oui mais bon, pour des européens de passage, c'est pas la solution la plus simple non ? Quand a revendre la place, en plus de ne connaître que très peu d'américains, on ne serait pas en train de faire le boulot de commercial à votre place non ?

Bon, nous avons suffisamment perdu de temps à discuter et il nous reste de la route pour rejoindre le Shenandoah National Park, nous verrons par la suite avec les responsables. 

Ce que nous avons essayé de faire (mais annulé pour cause d’intempérie) :

• Faire quelques tours de circuit en NASCAR à côté du pilote ou conduire réellement un bolide de 600CV et atteindre plus de 150mph (+ de 300km/h pour les plus doués ou inconscients). Voir sur internet Richard Petty Driving Experience ou Nascar Racing Experience et Mario andretty (Indicar)

• Profiter du parc nautique en banlieue de Charlotte pour s'adonner au kayak et rafting dans un bassin et torrent artificiel au U.S. National Whitewater Center (aussi rando, VTT, escalade...)

Épilogue : après plusieurs coup de fil et tentatives de remboursement, nous obtenons la validité à vie de ce stage de pilotage. S'il y a quelqu'un d’intéressé, je peux lui revendre la place à un tarif préférentiel (350 au lieu de 500€) et le film de vos exploits ! Ou alors nous pouvons y retourner ensemble, je n'ai pas d'autre choix ! Tiens, ça pourrait être l'excuse pour un bon road trip entre couilles non !

La grande remontée de l'Est (Part I) : Miami - Cocoa et le Kenedy SpaceCenter - Daytona Beach

Après ces quelques jours de farniente à Miami, nous entamons une nouvelle partie de notre Road Trip qui doit nous conduire à New York dans 10 jours. Nous débutons la remontée sous une tempête et des trombes d'eau tropicales sans discontinuer jusqu'à notre premier stop : Cocoa Beach, ville qui a vu naître Kelly Slater, sextuple champion du monde de surf, rien que ça ! Il n'y aura malheureusement pas de coucher de soleil sur la plage vu le temps pourri...

Mais Cocoa c'est aussi une ville proche de Cap Canaveral, lieu hautement symbolique de la conquête américaine de l'espace et de sa compétition avec l'empire soviétique lors de la guerre froide (que l'on pensait révolu...enfin vu l'actualité !) 

Que ce soient les programmes Mercury, qui ont permis d'envoyer les premiers américains dans l'espace (après les russes) ou Apollo et ses fusées Saturne V les plus grosses au monde pour atteindre la Lune, cette fois ci avant les russes (mais avec quelques pertes humaines au passage), les missions voyagers d'exploration du système solaire, les navettes spatiales Discovery, Atlantis, Endeavour ainsi que Challenger et Columbia (explosées en vol) et plus récemment Mars Explorer, Hubble... 
Tous les lancements se sont fait ici, à Cap Canaveral, c'est dire la symbolique de ce site toujours en activité ! Pour l'anecdote, le matin même de notre arrivée, le tout premier lancement commercial de la fusée de Space X venait d'être effectué en direction de la station internationale ISS pour assurer son réapprovisionnement en lieu et place des navettes spatiales. Nous étions un peu déçus de ne pas l'avoir appris plus tôt pour y assister même si ça aurait été compliqué d'un point de vue planning...

Navette Atlantis exposée au Kenedy Space Center

Ceci dit, nous avions quand même la visite du Kenedy Space Center de programmé le lendemain. Nous nous sommes régalés devant la navette Atlantis, la vraie, exposée ici telle une pièce de musée après l'interruption du programme, puis face à l'énorme bâtiment de la NASA qui permet d'assembler encore aujourd'hui toutes les fusées, la mythique plateforme de lancement PAD39 (de ce qu'on nous a dit) et en clou du spectacle, la visite de Saturn V, la plus grande fusée jamais construite au monde, longue de plus de 9 bus, faisant plus de 160 millions de CV !!! Bref, faut le voir et s'y intéresser (perso, ça a bercé ma jeunesse ;) Nous conclurons la visite par quelques attractions à sensations comme le simulateur de décollage assez sympa (pour les G on repassera mais la simulation d'apesanteur est rigolote), avant de reprendre la route en milieu d'après midi en direction de Daytona Beach, de nouveau sous la pluie.

Un petit resto / pub sympa en bord de mer le soir, menu langouste pour monsieur tout de même, avant de s'endormir dans un motel (Best Western, encore merci les coupons de réduction) face au mythique anneau de speedway de Daytona où de nombreuses courses de NASCAR (600Cv), Indicar, stopcar, dragster se déroulent régulièrement.

Nous tentons dès le lendemain de jeter un œil sur le circuit sans succès avant de trouver l'entrée pour les visiteurs...tout se paye, même la visite du circuit qui est malheureusement annulée du fait de l'orage et des éclairs (lightening). Les tribunes du circuit étant une énorme structure métallique, ça se comprend. Tant pis, nous devons reprendre la route. D'autres circuits existent, notamment à proximité de Charlotte ou l'on doit séjourner. Ce sera peut être une nouvelle occasion qui sait...

Ce que nous aurions aimer faire en complément :

• Assister au décollage de la fusée spaceX ou une autre (bien se renseigner pour programmer son séjour)
• Suivre et subir le programme d'entraînement des astronautes américains (après-midi à prévoir et réservation à l'avance nécessaire. dans notre cas, au mois de juillet, possibilité d'entraînement uniquement le week-end).
• Surfer une des vagues de Cocoa Beach qui a vu naître la légende Kelly Sleter (mais nous avons eu un temps de chien, tempête, orage...)
• Visiter l'ovale de Daytona et pourquoi pas faire un baptême de Nascar !

La grande traversée du sud (Part II) : De New Mexico au pays de JR !

Nous entamons maintenant la sortie de “l’Aride Zona” en direction du Nouveau Mexique. Avant de s’engager dans ce Road Trip, nous visiterons la Petrified Forest et le Painted Desert National Parks tout deux accolés et à proximité de Holbrook ou nous venons de passer la nuit.

Painted Desert

A l’entrée, en présentant notre pass annuel des Nationals Parks, la Ranger nous demande si nous n’avons pas ramené des pierres d’un autre parc et nous rappelle qu’il est interdit d’en ramasser. Passionnés que nous sommes par la géologie, nous étions bien surpris...Passons ; ) Au cours de petites ballades bien délimitées, nous découvrons cette for… ce reste de forêt d’arbres morts, datant de l’époque du jurassique, pétrifiés, fossilisés par le temps, devenant de véritables pierres précieuses aux couleurs éclatantes… c’est géologiquement intéressant. Perso (Stéphen), ça ne m’a pas fait rêvé. 

Petrified Forest

Le “Painted Desert” nous à plus emballé (surtout Bara) par ses dunes de sable rocheux aux couleurs "polychromiques", toujours parsemées par des troncs d’arbre fossilisés. Nous finirons par une troisième ballade au sein d’un site archéologique qui nous fera découvrir les ruines d’habitations ancestrales des Amérindiens. Ce seront nos dernières visites culturelles de la journée au grand soulagement de Stéphen dont la curiosité géologique s’érode après 5 à 7 Canyon et autres formations rocheuses visitées.

Nous reprendrons la route en direction d’Albuquerque, notre première destination du Nouveau Mexique. Les paysages nous semblent de moins en moins aride (des arbres de 2m pointes leur bout du nez, c’est dire…), la route toujours aussi monotone et pour nous tenir éveillés nous nous mettons à compter les wagons des trains roulant au ralenti sur la voie de chemin de fer parallèle à l’inter-state 40 (Autoroute). 1, 2, 3… 30, 40… plus de 100 wagons tractés et poussés par 5 locomotives pour un même train ! Soit plus de 2km de long… Interminable et impressionnant même s’ils sont vraiment très lent ; ) En tout cas le ferroutage semble plus développé ici qu’en France. Nous ferons une pause déjeuné chez Denny’s, chaine de restauration américaine acceptable et nous régalerons de salade Caesar honorables avant de reprendre la route.

Arrêt à Albuquerque, ville la plus peuplée du Nouveau Mexique dont Old Town, le quartier historique, se distingue par l’architecture de ses maisons et la proximité des boutiques, restaurant et bars d’après le Lonely (franchement, nous regrettons notre Routard). Nous avons tellement cherché que nous nous sommes même retrouvé en plein sens interdit face à une voiture de police… (c'est Bara qui conduisait... Ok, c'est moi qui la guidait) Pas vu, pas pris ? OUF !!! A vrai dire, nous avons cherché le centre ville comme tout Européen le chercherait avant de se rendre à l’évidence que les US et l’Europe sont bien différents. Il faut comprendre par Centre ville aux US, une grande artère à 4 voies où se concentre, sur plusieurs kilomètres, quelques habitations et fast-food. Bref, nous sommes aussi vite parti que nous sommes arrivés.

Ils sont drôles ces américains
avec leur tricycles colorés...

Direction maintenant Santa Rosa pour aller se reposer. Nous utiliserons à nouveau nos coupons magiques (moins cher que booking) pour réserver un motel et profiter de la piscine. Un petit resto Mexicain à proximité pour conclure la journée : Fajitas pour madame et Margarita (à base de poudre magique de Wess à priori… pas terrible), bière et Teryaki de saumon pour monsieur (ah, il me ramène du poulet… j’ai peut être encore des progrès à faire en Anglais…) Une des curiosité de cette ville est la possibilité de plonger dans le “Blue Hole”, une piscine naturelle de 80 feet de profond (un peu moins de 30m) en plein désert. Nous l'avons complètement zappée. De toute façon nous sommes arrivés tard et étions trop fatigués pour plonger le lendemain étant donné la route restante. 

Pompage du brut (Pumpjack)

Nous enchaînerons donc dès le lendemain matin par un direct Santa-Rosa – Dallas en espérant rencontrer Pamela, Sue-Ellen, Boby et surtout JR ; ) Nous traverserons le Texas sous un ciel menaçant. Les paysages autoroutiers deviennent plus vert, loin de ce qu’on avait imaginé du Texas. Les prairies environnantes sont parsemées alternativement de quelques vaches ou de puits de pétrole quand ce n’est pas des troupeaux concentrés, pietinnant dans la boue à une échelle plus industrielle. Un stop chez “TacoBel” histoire de se nourrir de Buritos et de Tacos et nous reprendrons la route jusqu’à Dallas où nous irons dormir dans un Motel en proche banlieue. A priori, un jardin botanique, un aquarium et la rue où JFK a été tué sont les seules zones touristiques de cette ville que nous ne visiterons pas afin d’éviter les bouchons. 

Bref, plutôt Road que Trip ce trajet et nous avons hâte de rejoindre la Lousianne.